Janvier 2014, seconde 6, Lycée Rascol, regards croisés entre Leslie Kaplan, écrivain et Djamel Tatah
Nous rencontrons Leslie Kaplan, écrivain au mois de Mars et en lisant ses livres L'excès-l'Usine et le livre des Ciels, on a trouvé comme un écho entre les livres de l'auteur et l'oeuvre de Djamel Tatah.
On a des peaux, des maladies
On se regarde attentivement, on cherche les traits
Le matin, on sort du sommeil aspirée par le réveil vide des mots
Il n'y a pas d'image, jamais, personne ne crie
L'infini est là, on regarde
Des images se détachent.
La peau est morte
Endroit vide
Le visage blanc
On vit, on meurt à chaque instant
Autour il y a cet espace noir
La tête émerge, seule, visage interminable
Le temps est ailleurs : seuls existent l'espace, dans la tête, infini, et toute vie maintenant, ramassée et pleine comme un caillou mort
C’est vague
Sans rien dire
Il n’y a pas de pensée particulière
Plusieurs dimensions, confondues
La fatigue est là pour protéger seulement
Air palpable , mémoire blanche
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- Tatah