H. Di Rosa

Petite biographie d'Hervé Di Rosa

Par Administrateur ARTOTHÈQUE, publié le lundi 1 décembre 2014 15:30 - Mis à jour le lundi 1 décembre 2014 15:30

Né à Sète (France) en 1959. Il vit et travaille à Paris, Mexico et dans le monde entier au fil de ses étapes autour du monde.
Après des études à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, il présente sa première exposition parisienne, "Finir en beauté", en 1981.

L’artiste est ensuite mis à l’honneur à Amsterdam et à Düsseldorf, puis au musée d'Art moderne de la ville de Paris.
Lauréat de la fondation Médicis, il réside durant deux ans à New York, où la Barbara Gladstone Gallery présente son travail. Il participe également à la Biennale 1985 de Paris dont il conçoit l'affiche.
C’est en 1989 qu’Hervé Di Rosa collabore pour la première fois avec des artisans locaux en réalisant deux sérigraphies dans un atelier d'impressions publicitaires de Tunis.

En 2000, il fonde le musée international des Arts modestes (Le MIAM) à Sète.

« Je n’invente pas l'art modeste, je l'ai trouvé, je le fais vivre et je le fais dialoguer avec l'art contemporain. Le centre de cette aventure, c'est l’art contemporain. Parce qu'en face, il y avait le Centre régional d'art contemporain, de grande importance, on a longtemps cru que le Miam était un lieu anti-art contemporain. Pas du tout. Au contraire, j'ai fondé le Miam pour tendre un pont d'une rive à l'autre, aller vers le néophyte qui peut être attrapé par l'alibi des images du quotidien qu'il connaît bien et qui l'amènent vers des œuvres plus complexes. Certains vont vouloir approfondir et aller voir de l'autre côté. »


De la Sogetsu Kai Kan Foundation de Tokyo à la Bass Museum of Art de Miami Beach, en passant par la galerie Evo à Santa Fe, l’artiste sillonne le monde pour entrelacer les cultures et les modes d’expression de chaque pays où il réside.

Peintre français contemporain, il fut avec Richard Di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard et Robert Combas l'un des principaux artisans du mouvement français de la « Figuration libre », renouveau de la peinture dans les années 1980, une peinture empruntant souvent à la BD, au rock et au graffiti.

La vivacité et les tonalités que l’on trouve dans le travail d’Hervé Di Rosa, font de lui un artiste globe-trotter nourri des cultures du monde, véritable voyage initiatique : Miami, le Mexique, L'Afrique, Cuba, Israël, le Vietnam, l’Afrique du Sud, Haïti, La Tunisie…
L’artiste s’inscrit dans l’actualité de son temps avec un style coloré, graphique avec une peinture qui fait référence aux arts populaires. Il revendique son appartenance à une culture urbaine de masse.

Source: artsper.com